vendredi 28 janvier 2011

Peut-on dire des horreurs sur sa mère? Oui, la preuve!

Ma génitrice.

Se parant de vertus,
Oncques n’eussent, là, tues,
On lui paierait des messes.
Elle serait déesse !

Crois en sa faconde,
Elle aime le monde…
Et, elle a tant donné,
Pour l’amour, s’est damné…

Pauvre réalité,
Rien n’est vrai, c’est raté !
Ses enfants ont souffert
Son mari vit l’enfer.

Elle n’a de tendresse
Que pour ses larges fesses.
Elle croit aimer ses fils
Comme son bénéfice.

Son cul, c’est son profit,
L’argent son paradis.
En ce pauvre réduit,
Ce lieu mortuaire,

Où l’égoïsme erre,
Où l’esprit se réduit,
Qu’elle ne sait situer,
Tant elle en est dénuée,

Ci gît un être vain,
Si mesquin, infatué,
L’intelligence tuée
Par ce trou, ce ravin.

Et ce ventre bréhaigne,
N’inspire que haine,
Ruine aussi la vie.
De cet huis, rien ne luit !

Aucune lumière !
Non, rien d’une mère !

Yvon Allain, 2009.

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