vendredi 28 janvier 2011

Encore un texte consacré à l'amitié, mais y' en a pas assez pour faire un recueil ou une palinodie.

On n' a pas tous le même bagage à trimballer. Mon ami Frédéric n'eut pas à attendre les outrages du temps pour se sentir écarté à cause de sa gueule. Moi, je l'aimais, ainsi que Christian Fillippi, qui reste pour moi un modèle, comme toi Frédo, mon pote d'enfance. S'ils sont encore vivants, peut-être entendront-ils les échos de mon amitié...


A Frédo, mon vieux poteau, dit « Le Labre ».

Dans l’estaminet,
Que ça t’as miné,
On moque ta mine, Hé !
Parmi les minets.

Quand on voit ta gueule,
On se sent moins moche.
On n’est pas bégueule,
Pour être ta belle doche.

C’est trop con d’être moche !
Le regard des mioches,
N’est pas trop fastoche…
Trop lourde la valoche !

A chaque con qui bêle,
C’est l’enfer qui vêle !
Le crétin s’ révèle.
Sa vie, c’est du miel !

Assumer sa laideur,
Est le plus grand courage ;
L’esprit, à l’intérieur,
Sublime les outrages.



Yvon Allain 2009

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