A Frédo, mon vieux poteau, dit « Le Labre ».
Dans l’estaminet,
Que ça t’as miné,
On moque ta mine, Hé !
Parmi les minets.
Quand on voit ta gueule,
On se sent moins moche.
On n’est pas bégueule,
Pour être ta belle doche.
C’est trop con d’être moche !
Le regard des mioches,
N’est pas trop fastoche…
Trop lourde la valoche !
A chaque con qui bêle,
C’est l’enfer qui vêle !
Le crétin s’ révèle.
Sa vie, c’est du miel !
Assumer sa laideur,
Est le plus grand courage ;
L’esprit, à l’intérieur,
Sublime les outrages.
Yvon Allain 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire