lundi 15 octobre 2012

Hommage à Dudule.

Ôm... Aah, j' a Dudule... au téléphone...




Dudule.



Quand on le tire par les basques,

Non, non, jamais il ne recule.

Toujours prêt à toutes les frasques,

Rien ni personne ne l'accule.

Qu'il soit en frac ou en négligé

Touche le tissus sans déroger.
 
Voix off:
_(Roger, Roger, c'est qui ces Roger?
Non, non,on parle de Dudule.
Celui qui rit sans qu'on l'accule.)
 

Moralité :


 
Qui veut toucher l'habit à Dudule ?
 
 
 

Pour le toucher d'un peu plus près, voici un des liens qu'il met à votre disposition:

 



à bon descendeur, talus!
 
A bonne en candeur, phallus!

jeudi 11 octobre 2012

URINER


URINER

Je suis dans une ire !

Il m'arrive quelquefois d'avoir le verbe haut et de pratiquer l'excès. Certes. Mais là, là!

Je vous fais juge, Monsieur le procureur. Mais non, c'est à toi que je parle mon semblable, mon frère.

Dimanche soir, j'ai tenté de faire parvenir à quelques amis un petit pamphlet à l'adresse des positions de Michel Onffray qui m'avaient exaspérées par leur ignorance de faits scientifiques avérés. Et, je citai une des expressions du sieur Onffray, largement reprises dans les milieux tant soit peu informés qui pratiquent en cercles restreints la levrette informative.

Dixit Michel Onffray : « Penser est aussi naturel que pisser » Si, si, c'est lui qui l'a dit dans la regrettée revue ACTUEL en 1974 ( de mémoire).

Ce texte était transmis en pièce jointe et non pas directement visible dans le corps de texte tel que vous pouvez le voir maintenant.

Vous trouverez l'intégral de ce texte sur ce blog.
quelques étages plus bas, à la rubrique : Je reste serein parmi les buses.

Et voilà t'y pas que, peu après, je reçois un message du serveur de France-Télécom.

Vous connaissez ce genre de message qui commence par Mail Daemon... Undelivery Mail System etc...

Je m' dis que, bon c'est comme d' hab... Y a une houille dans le poquetage.

Et puis tout en bas, je relève un item qui attire mon attention.

J'essaie de décoder... tout est en anglais et en codes chiffrés.

Je suis soudain attiré par un détail.

Mon message en pièce jointe est refusé. Bon! Quel c..., euh, bêtise ais-je donc commise?

Et puis c'est l'avalanche ! Aucun de mes potes n'a pu recevoir le message. Dieu me tripote et je le laisse faire, beaucoup de mes amis se sont débarrassés du contrôle parental, ils sont majeurs et/ou sans enfant à charge depuis belle lurette.

Pas d'erreur possible. C'est le serveur de Franche Télé-conne qui refuse d'envoyer mon message.

Calice, Ventrebleu, Palsambleu, Vertudieu!

J'ai osé employer le verbe commun à toute personne qui ne se préoccupe guère de tourner autour du pot pour assumer ses besoins vitaux.

J'employai donc un verbe honni. Je n'ose le dire tellement c'est bas: Le verbe Pisser.

Vous vous rendez compte ? Quelle infamie !

Alors je suppose par voie de conséquence que d'autres verbes seront encore plus sanctionnables.

Un de ces jours, je me verrai interdire d'autres expressions triviales et je devrai utiliser des expression détournées pour communiquer avec mes proches, telles que, je te braise au fond, ou bien je devrais utiliser le verbe ouïr à la place du verbe jouir quel que soit le contexte.

Les chansons de Georges Brassens seront d'ici peu interdites en téléchargement. Songez donc. Quand je pense à Fernande...

Mince, zut, flûte, cr.... de bique et c.c. boud...

Nous voila condamnés à utiliser les jurons du 17e siècle.

Et, je me demande si mon message sera diffusable au Québec ou en Amérique du Nord.

Je ne savais pas qu'on recrutait les Web-masters chez les Mormons ou dans je ne sais quelle secte obscurantiste.

Bon, tu es peut-être un peu parano, dira-t'on (laveur) !

Non! Foutredieu !J'ai les boules, Je suis vénère. J'ai le paon qui glatit. Que le cule leur pèle.

Bises à l’œil. Yvon Allain le 9 octobre 2012

mercredi 10 octobre 2012


A Jean-Marc Sudri et Gérard Maupertuy.



Baste ! Nous ferons fi des apparences.

Car tout objet recèle son essence.

Souvent nous damnent les charmes des dames.

(Mon ami rêvait tant d'amours meilleures.)

Ce qui compte le plus chez une femme,

(Et voilà qu'il se voulait psychologue.)

C'est avant tout sa beauté intérieure.



Moralité :

Foutre ! S'il faut être gynécologue !

lundi 8 octobre 2012

"Même pas mal" dirait le curé de mon village qui s'est fait virer après avoir fait venir à lui les petits enfants.
 
 
Mère Térésa était une sainte

Qui grattait la glèbe sans aucune plainte.

La mine défaite, le teint terreux,

Elle fouillait parmi les immondices,

Sans craindre ni lisier ni pisse.

Elle vécut ainsi parmi les miséreux.

Moralité :

Sainte terreuse de lisier.

samedi 6 octobre 2012

Fables-Express (Extraits)

Le genre est ancien. Il remonte aux jeux de salons du 17e siècle.
Définition: C'est une fable réduite à sa plus simple expression(donc express) à laquelle on ajoute une moralité de préférence immorale ou incongrue assortie d'un calembour ou d'une contrepèterie. Un jeu de mots bien grotesque, quoi!
Alphonse Allais y excellait:

Lorsque tu vois un chat de sa patte légère
Laver son nez rosé, lisser son poil si fin,
Bien fraternellement, embrasse ce félin.
Moralité:
Sil se nettoie, c'est donc ton frère.
 
Boris Vian aussi.

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.
Moralité:
Concentrique.

J'en commets quelques peu depuis des lustres. Un lustre est égal à cinq ans bandes d'ignares décérébrés.
En voici quelques unes:


Lazare sortant du tombeau

En faillit bien tomber de haut.

Les femmes comme des furies,

Criant et beuglant des houris,

S'arrachaient la chevelure

Au pied de sa sépulture.

Moralité :

Lazare fait bien les chauves.



Un avocat marron

Défendait un larron.

Il fit tant de diatribes

Qu'il en eut mal aux tripes.

Toutes ses logorrhées

Lui donnèrent la diarrhée.

Moralité :

Qui plaide, c'est bête, sans rire chie.



Un élève de lycée

Au sortir de confesse,

Arborait, tel un caducée,

Un livre de messe

Qu'il serrait entre ses doigts cagneux.

Il postulait à Hypocagne.

Moralité :

Le potache au vert missel.

(Le jeu de mot est ancien.

Certes,mais la forme versifiée est mienne).



On dit que les gratte-ciel

Ne s'édifièrent non sans peine.

Ainsi, les monteurs d'échafaudages

Craignaient que leurs édifices ne les soutiennent

Et s'écriaient : « Juste Ciel ! »

Quand tout tremblait dans leur entourage.

Moralité :

L'échafaudé craint le faux roide.



Le coureur de marathon

Se nourrit de poulets, dit-on,

Qu'il doit mastiquer soigneusement

Pour éviter certains désagréments.

Moralité :

Les oiseaux se mâchent pour courir.



Si on écoutait la foule,

Il faudrait pendre les voleurs de poules.

J'en connais plus d'un

Dans ce peuple de crétins

Qui pillent, volent et affament

Et qui plus est, battent leurs femmes.

Moralité :

Tel est pis qui croyait pendre.

Je reste serein parmi les buses et pour le ciel, j'ai mésange.

Penser est aussi naturel que pisser.

J'emprunte de mémoire cette formule à Michel Onffray et en toute mauvaise foi.
Il s'agit donc de penser au bon moment, au bon endroit et de la manière qui convient ;
sans pour cela, trop se préoccuper des contraintes socioculturelles et des pseudo-interdits que nous dictent nos jugements moraux abscons et dénués de sens pratique.

Ainsi, il n'est pas interdit, que je sache de pisser sur la vitrine d'un magasin de luxe, du moment qu'on ne montre pas ses organes sexuels à autrui.
(Bon à savoir.)
 
Bis repetita placenta
Il s'agit donc de penser au bon moment, au bon endroit et de la manière qui convient en évitant de faire subir aux autres des relents nauséabonds, autant que faire se peut et non pas autant qu'en emporte le vent.
Une fois que la méthode est apprise, elle paraît quasi naturelle.

Cependant, elle mérite qu'on veille d'abord à un peu de recueillement nécessaire à l'aporie ( terme grec destiné à stupéfier le néophyte et qui veut dire : stupeur qui précède la compréhension du néophyte).
Toutefois, elle mérite (la méthode) qu'on observe sa nature, ses origines, ses effets et ses conséquences, tout en se méfiant des inductions paralogiques du style :
« Je pisse donc je pense! ».
Que nous apprend la méthode philosophique ?
A douter de tout. Surtout de nos croyances, de nos certitudes et des désirs de nos proches en ce qui concerne l'achat d'un quatrième téléviseur pour mettre dans la buanderie.

Je doute que Michel Onffray sache de quoi il parle dans le débat « Acquis contre Inné » en deux matchs et quinze rounds. Je me fout qu'il possède un téléviseur dans sa buanderie.
Pourquoi ?
Car il affirme un point de vue induit par des croyances dites De gôche (Prévalence de l'acquis sur l'inné), alors qu'il méprise ou qu'il ignore d'une façon des plus crasses les doutes sérieusement éclairés des scientifiques contemporains bien plus vigilants que lui quant aux méthodes d'investigations et aux conclusions qu'il utilise et qu'il veut imposer comme des certitudes absolues.
Une sorte de paraphrénie* qu'il partage avec ses contradicteurs.
Cela ne veut pas dire que les tenants de l'inné aient raison, car le tout génétique est une falsification aberrante, pauvre de sens et ouverte aux extrémismes les plus imbéciles.
Il y a une époque très proche où nous avions la Droite la plus bête du monde.
Et d'après les philologorrhéïques de droite, la bêtise est génétique.
Je vous laisse à vos déduits, euh à vos déductions, bande d'obsédés.
La vérité est tailleur, c'est cousu de fil blanc, car il est facile de tailler des costards à tous ces ineptes qui se haussent du col.

Rappel : Il n'y a que des vérités relatives, alors que nous privilégions par légions dans ce siècle immature des vérités hâtives et de circonstance.

Pisser contre le vent c'est salir ses pompes, ses guibolles, voir plus quand on s'y prend vraiment mal.
Mais maintenant une nouvelle génération est en marche : la foule immense des gens qui pissent sur les guibolles de leurs voisins.

Yvon Allain 07/10/ 2012.
*Si tu sais pas ce que ça veut dire ouvre le dico et ferme ta gueule avant de faire des réflexions désobligeantes sur les intellos dont je ne fais partie que si je veux. Et je te nie hochet!

mercredi 19 octobre 2011

Chanson Rive-Gauche

La Chanson à message.





Ceci est une chanson à message...dans le style Rive-Gauche.



Cette chanson est dédiée à Jean Vasca et Jean Guidoni qui me les brisent menu !

A partir de maintenant, je ne réponds plus de rien...



Tempo crescendo accelerando

3/4 l : E- / B- / A- / G / F / E- / C7 / B7 :l



Tu crinstilles mes gouffles

Et tu me glabiturges

Je fourzille, cingoufle

Quand tu me drinzilurges

J'ai boufflu du trombin

J'ai fingoufflé des trurges

Tu bourziflais si bien

Mais tu te gorzimugles



Mais, j'ai cintronié bouffle

Gaburté mes berzoufles

Je ne borzigue plus

Dans ton rafflu gorblu

J'ai bien crépifloré

Tu ne bouressiges plus

Qu'à vernitoflurer

Tes gribèges palpus



Imbroustilles, garluches

Je ne trinflinque qu'un

Trop barzille flamuche

Dans ton berfibrousquin

Je t' emmifionne tant

Toi, qui cingouflait mieux

Que ce crimpoumichetant

Qui troubignait birbleux



Tu crinstilles mes gouffles

Et tu me glabiturges

Je fourzille, cingoufle

Quand tu me drinzilurges

J'ai boufflu du trombin

J'ai fingoufflé des trurges

Tu bourziflais si bien

Mais tu te gorzimugles



Reprendre au début, en accélérant, puis avec emphase... de l'ascenseur,première porte à droite.









Yvon Allain 2011